La pollution silencieuse du Canal de l’Escaut

Pollution de l'Escaut
Pollution de l’Escaut

Le 9 avril dernier, le canal de l’Escaut était pollué par une rupture de digue d’eau de lavage de betteraves de l’entreprise  industrielle Tereos près de Cambrai. Pour Europe Ecologie les Verts, c’est le plus gros accident écologique depuis 20 ans dans les Hauts de France.

Entre 50 et 70 tonnes de poissons et d’animaux ont été retrouvés morts en France et en Belgique sur 90 km. Le parquet de Cambrai a diligenté une enquête, tout comme l’Office français de biodiversité, la nouvelle police de l’environnement. Et depuis, de nombreuses plaintes contre X ont été déposés par des élus français, la Fédération du Nord pour la pêche mais aussi la région de la Wallonie. Le bourgmestre de Tournai a même interpellé Emmanuel Macron.
Une non-actualité
L’affaire devrait tourner à la polémique. Mais l’actualité de la pandémie occulte complètement cet accident. Qui plus est, pour les riverains du canal, la vie a repris son cours, les bateaux continuent leurs courses. Même dans les médias régionaux, la brève figure en 3ème ou 4ème place dans la hiérarchie de l’information.
Une histoire qui se répète
Cette pollution industrielle en rappelle une autre de la région : celle de la rivière de la Lys, il y a 24 ans, dans le Pas-de-Calais. Pascal Delhaye, de l’association environnementale Découverte Pêche et Protection des Milieux, s’en souvient et partage son expérience. Pour lui, l’Escaut n’est pas prêt de retrouver sa biodiversité. D’ici 30 ans peut-être … Une interview à écouter sur la radio RCF Hauts de France.

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