Le climat s’emballe, les politiques sont parfois désespérants mais regardons aussi du côté des acteurs économiques, associatifs, universitaires. Ils seront en Pologne dès le 2 décembre et ce pour quinze jours, pour faire avancer de façon concrète la transition écologique.

Comme Jean-Baptiste Dollé de l’Institut d’Elevage d’Arras. Pour lui, la COP24 est une formidable caisse de résonance des solutions environnementales. Il y va tous les ans. Cette année, il va présenter un label « bas carbone », développé avec le ministère de l’écologie et 13 000 exploitations de France, dont 700 dans les Hauts-de-France.
Ce label va se déployer en 2019 et pourrait intéresser d’autres pays.
Il garantit que chaque exploitation d’élevage certifiée, s’est bien engagée dans une diminution de gaz à effet de serre de 20%. L’intérêt pour les agriculteurs est ensuite de revendre cette économie de carbone sur le marché carbone, après d’acteurs économiques en dégageant trop.
Pour lui, chaque COP annuelle permet de mettre en valeur des solutions environnementales : « c’est grâce aux COP que nous avons pu ainsi toucher 12% des exploitations françaises et faire connaître notre label auprès de la Commission Européenne ».
Espérons que cette année, les médias mettront en valeur les avancées des solutions environnementales proposées par les différentes filières sociales et économiques, et ne s’arrêteront pas aux communiqués pessimistes des ONG qui ne font que jouer leur rôle – bien que nécessaire – de pression auprès des gouvernants.