La 15e Conférence mondiale sur la biodiversité (COP15) se tient à Montréal au Canada à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 décembre. Avec la chute des populations d’animaux vertébrés (baisse de 69 % depuis 1970), l’objectif de la COP cette année est d’arriver à protéger 30 % des zones terrestres et des océans d’ici à 2030. Une mesure nécessaire pour enrayer l’effondrement de la biodiversité, c’est-à-dire la diversité du monde animal, végétal et fongique (champignons). Présidée par la Chine et accueillant les représentants des 196 pays, cette COP rejoint aussi les préoccupations des territoires français touchés par la perte de biodiversité.
Dans les Hauts de France, plus d’une centaine d’espèces se sont éteintes en un peu plus d’un siècle. Cela s’explique par des sols fragilisés car très artificialisés par l’urbanisation, les industries lourdes et les grandes cultures en openfield. On peut citer des espèces en péril comme le chou marin ou la violette des marais.
Dans ce contexte difficile, le Conservatoire Botanique national de Bailleul est un véritable ange-gardien de la biodiversité. Dans ce domaine de 25 hectares, cette structure recense les espèces vivantes des Hauts-de-France et préserve sur place les plantes les plus menacées grâce à sa grainothèque. Elle travaille aussi avec les urbanistes pour protéger la flore locale.
Retrouvez l’interview de Thierry Cornier, son directeur, dans l’émission dédiée à la transition écologique Commune Planète Hauts de France sur la radio RCF Hauts de France. Il explique en quoi la COP15 fait écho aux réalités de son territoire et ses priorités pour protéger la biodiversité régionale.
Le DD-Lab 